Cet article fait partie de l’édition de juillet du festival « à la croisée des blogs » dont le thème est « Ralentir pour réussir ». Un thème très en vogue et très inspirant aussi. Pourquoi ? Tout simplement parce que je me rends compte que la vie demande toujours plus de réactivité, que nous croulons sur les mails, les invitations, les opportunités… et qu’il est souvent difficile de faire des choix. Face à toutes ces sollicitations, je me sens souvent submergée et si je laisse faire cela m’empêche d’agir.
C’est pour cela qu’aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de la façon que j’ai trouvée pour aller plus vite et à l’essentiel.
Loin de moi le suspens marketing pour vous obliger à lire tout l’article, mon astuce est dans le titre : ressentir pour réussir.
En effet, je crois que le plus grand bénéfice que je reçois chaque jour avec les outils de la communication relationnelle est ma capacité à savoir écouter ce qui se passe en moi. Bien souvent les personnes que j’accompagne me parlent de ce qu’elles vivent, de ce qu’elles pensent des événements et assez rarement de ce qu’elles ressentent. Or, c’est bien là la clé.
Je ne sais pas ce que « réussir » signifie pour vous. Pour moi, « réussir » c’est rester bien alignée sur mon chemin, mobiliser mon énergie pour les choses sont importantes pour moi. Je ne suis pas contre la gloire et la fortune, seulement, cela ne dépend pas que de moi et je préfère restée focalisée sur les choses sur lesquelles je peux agir. Le reste découle de lui-même.
Ainsi, pour rester bien aligné, il est essentiel d’apprendre à écouter tout ce qui se passe à l’intérieur de vous-même. Accueillir les émotions, les contradictions, les douleurs, les doutes, les peurs, les désirs et les joies. Je suis persuadée que nous avons toutes les ressources pour réussir ce que nous souhaitons vraiment. Seulement parfois, nous avons tendance à écouter les parties de nous qui freinent, qui s’opposent, au lieu de faire appel à celles qui désirent, qui vibrent d’envie. La première chose est d’apprendre à la reconnaitre.
Pour cela, je vais partager avec vous une expérience empirique que je pratiquais avant de savoir m’écouter. Lorsque je devais prendre une décision (importante), je me couchais en imaginant que j’avais pris une décision (en choisissant une des possibilités), et je me laissais aller dans la rêverie des conséquences de ce choix, en observant la qualité de mon sommeil. La nuit suivante, je faisais la même chose avec une autre possibilité, et j’observais également la qualité de mon sommeil…
Mon observation : pour certaines options, je constatais que mon sommeil était perturbé, voire même que je n’arrivais pas à m’endormir. En revanche, pour d’autres options, je m’endormais tout de suite, dans un sommeil serein. Face à cela, ma décision était prise. Je choisis toujours ce qui m’apporte de la sérénité.
Je vous laisse expérimenter.
Prendre le temps de ressentir… laisser vibrer la vie en vous et écoutez… un peu comme un diapason qui résonne et dont le « la » nous permet d’accorder toutes les autres notes de notre instrument, nous-mêmes. Face à une vie trépidante, mon guide à moi c’est moi-même et ce que je ressens. Si vous êtes comme moi, curieux, envie de découvrir et de faire plein de choses, je vous conseille de prendre le temps de vous poser tous les jours la question : « Qu’est-ce qui est le plus important pour moi maintenant ? » et de faire confiance à votre fort intérieur pour vous donner la réponse.
Attention ! Si ce qui est important pour vous commence par « il faut », « je dois »… il est probable que se soit votre tête qui parle et non le cœur, la résonance profonde. Ce qui me permet de distinguer une pensée mentale, d’une autre, est quelque chose de l’ordre de « je ne peux pas l’expliquer, mais c’est là, je le sens ». En écoutant cette partie en vous, vous restez fidèle à vous-même et cela diminue considérablement les luttes intérieures qui prennent du temps et de l’énergie.
Plus vous apprendrez à avoir cette écoute de vous-même, plus vous irez vite dans vos choix et dans votre façon d’agir, tout en ayant cette confiance intérieure que vous êtes sur le bon chemin.
Faites-vous confiance, vous ne savez pas encore que vous savez, mais vous allez bientôt l’apprendre. Et plus vous saurez que vous savez, plus vous vous rendrez compte de tout ce que vous ne savez pas encore que vous savez, c’est génial, non ?
Belle exploration à vous.
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