Avez-vous parfois des difficultés à concrétiser un projet qui vous tient à cœur ?
Vous sentez-vous parfois démunis à ne pas savoir par quoi commencer ?
Avez-vous des doutes sur la pertinence de la réalisation de votre projet ?
Aujourd’hui j’ai très envie de vous présenter un outil qui permet de passer du désir à la réalisation.
4 Phases pour y voir plus clair et vous autoriser à rêver !
I- Place au désir
Une des plus grandes erreurs commise par les personnes qui ne vont pas au bout de leurs idées est qu’ils oublient qu’un projet naît d’un DÉSIR. Et un désir, par essence, appartient au domaine de l’imaginaire. Qui dit IMAGINAIRE, dit TOUT EST POSSIBLE, non ?
Ainsi, dans cette première phase, l’idée est de se permettre de rêver son projet, de le rêver complètement, entièrement comme s’il n’y avait pas de limites. De le rêver jusqu’à le sentir vibrer en vous, comme s’il allumait une bougie à l’intérieur et que plus vous vous y plongez et plus la bougie se transforme en feu de joie intérieur.
En même temps que vous le rêvez, demandez-vous ce que cela va vous apporter dans votre vie ?
En quoi ce projet est-il important pour vous ?
Si vous avez du mal à y rêver, si vous ne vous sentez pas vraiment vibrer pour lui. Est-ce vraiment un projet qui vous tient à cœur ? Rêvez-vous assez grand ?
Essayez de changer une ou deux données pour voir si cela modifie la façon dont vous le vivez à l’intérieur.
Si vous ne sentez pas de motivation particulière montée en y pensant, peut-être est-il préférable de vous tourner vers un autre de vos désirs.
En revanche, quand vous sentez votre désir vraiment présent, laissez-vous le temps de vivre avec ce projet imaginaire en vous. Il est très probable qu’en faisant cela vous soyez attiré par des livres, des phrases, des conversations, des personnes, des événements… en lien avec votre projet et que cela continue de nourrir votre désir.
Et puis, quand vous vous sentez prêt, passez à l’étape 2.
II- Envisager le projet
Dans cette deuxième partie, il s’agit de rester encore dans l’imaginaire… rien de concret pour l’instant, seulement un plongeon vers l’idée de la réalisation, c’est à dire imaginer en prenant en compte votre environnement extérieur.
Dans l’hypothèse où vous décideriez de concrétiser votre projet il y a 4 dimensions à prendre en compte : ce qui vous aide et ce qui vous limite en lien avec l’environnement extérieur, et par rapport à vous-même.
Mais avant de faire cela, commencez à définir vos besoins. En effet, en sachant qualifier et quantifier les éléments nécessaires à la réalisation du projet, vous aurez une idée plus claire de ce que cela implique.
Quels sont vos besoins :
- en compétences (pensez aussi aux compétences parallèles parfois oubliées comme la gestion, la communication, compta, adaptabilité, comportement face à l’échec, défendre son projet, capacité à travailler en groupe ou à manager des personnes…)
- moyens financiers
- matériel et technique
- temps, disponibilité
- moyens humains
- administration, législation
et mettez en parallèle avec ces 4 dimensions :
Quels sont les alliés ?
Vos alliés sont toutes les personnes ou éléments extérieurs à vous qui peuvent vous venir en aide pour ce projet. Il peut aussi bien s’agir d’un partenaire, que d’un contexte favorable ou une organisation déjà existante… Réfléchissez à tout ce qui existe autour de vous qui peut vous aider à la réalisation de votre projet.
Quelles sont les limites ?
Les limites correspondent à ce qui peut réduire le déploiement du projet ou en modifier la direction. Par exemple, une technologie encore inexistante est une limite, il peut s’agir également d’un contexte concurrentiel fort dans votre secteur géographique ou commercial, ou le cadre légal…
Quand vous pensez à votre projet, réfléchissez à ce qui peut venir bloquer la réalisation ou le déploiement de votre projet. Toutes les limites ne sont pas insurmontables, mais il est préférable de les connaître.
Quelles sont vos ressources personnelles ?
Pour réaliser votre projet vous allez devoir mobiliser un certain nombre de vos ressources telles que des compétences (techniques, commerciales, humaines, marketing…), de l’argent, du temps, un espace chez vous, mais aussi des croyances aidantes, des comportements.
Et le plus important vous allez mobiliser les valeurs qui vous ont le plus fait vibrer en fin de l’étape 1. Savoir s’appuyer à sa force intérieure, sa conviction, sa motivation sont des ressources sacrées pour mener à bien un projet.
Pour l’argent, si vous comptez que sur l’argent des autres (alliés), vous serez probablement moins mobilisé que si vous investissez également.
Penser à tous ce que vous possédez et tout ce qui est en vous que vous allez pouvoir mobiliser.
Quelles sont vos contraintes ?
Et de la même manière, listez ce qui vous limite… venant de vous-même : un manque de compétence, de temps, d’argent, de croyance que c’est possible, de santé, de capacité à sortir de votre zone de confort…
De quoi êtes-vous porteur qui pourrait venir gêner le bon déroulement du projet ?
Une fois que vous avez identifié tout cela, vous aurez une meilleure idée de ce qu’il est possible de faire ou non.
Grâce à cette cartographie globale de ce dont vous avez besoin, ce qui va vous aider et ce qui vient interférer avec votre désir initial, vous serez en mesure de :
Choisir…
Est-ce que vous passer à la réalisation ou non ?
Si oui dans quelles conditions ?
Vous vous êtes autorisé à rêver grand dans la phase 1, maintenant, il s’agit de faire les ajustements nécessaires pour permettre à votre projet de se réaliser.
Peut-être s’agira-t-il d’économiser de l’argent, de faire une formation, de dégager de temps dans votre emploi du temps, de mobiliser des personnes autour de vous, de ré-envisager le périmètre du projet ou les conditions de réalisation.
Vous pouvez choisir de conserver votre projet dans l’imaginaire… un beau désir peut vivre longtemps et nourrir pleinement quelqu’un sans jamais être concrétisé.
Vous pouvez choisir de mettre la réalisation du projet « au frigo » en attendant que vous ayez regroupé tous les éléments nécessaires à sa bonne réalisation.
Vous pouvez aussi sentir que vous êtes fin prêt à sortir de l’imaginaire et entrer dans le concret, alors… quand tout est ok, passez à l’étape 3 !
III- Le temps de la concrétisation
Fini l’imaginaire vous entrez dans le concret en réalisant votre projet !
En fonction du type de projet, mettre en place un planning et des outils de gestion peuvent vous aider. Étape par étape vous permettez au projet de devenir réalité, de prendre forme.
Mobiliser les ressources, les partenaires, créer les éléments… vous pouvez voir votre projet prendre forme.
L’avantage d’avoir passé du temps à l’étape 2 est que vous êtes avertis et que vous évitez des écueils. Bien sûr, le passage dans « la réalité » demande encore des ajustements, mais normalement vous avez tous les éléments pour aller au bout.
Et puis, vient le 4e temps… celui de
IV – L’évaluation
Tout projet nécessite des temps d’évaluation réguliers pour prendre la mesure de ce qui fonctionne et de ce qu’il est préférable d’améliorer. C’est l’occasion d’ajuster les besoins, les ressources, les moyens mis en place. Une forme de bilan dont l’objectif est d’apprendre et de réajuster… pour le réel se rapproche au plus près de votre projet rêvé au départ !
Gaëlle DUPONT
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